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jeudi 26 février 2009

MOREL, Régis Girard Morel

MOREL / MORAL

''Il suffit d’un homme,


un seul, pour susciter

l’émoi du monde entier''

: Edmund Dene Morel, humaniste franco-britannique....

Il existe plein de ces humanistes que l'Histoire et que nous tous ignorions.

Il est temps de leur rendre honneur et de remercier ces femmes et ces hommes qui ont défié pacifiquement l'Autorité pour dénoncer ses abus..... MERCI AU NOM DE TOUS


Et voici quelques faits sur LES OUBLIÉS


Edmund Dene Morel

Embauché par la compagnie maritime Elder Dempster de Sir Alfred Jones qui assurait la liaison Anvers - Boma, il fut rapidement en contact avec l'Afrique occidentale. Féru de cette région du monde et défenseur, dans un premier temps de l'œuvre du roi Léopold II, il fut interpellé par la situation humanitaire de l'État indépendant du Congo (EIC). Mis au courant par plusieurs missionnaires protestants (le Suédois Sjöblom, les Américains Morrisson et Sheppard et le britannique Henry Guinness) et par les activités d’Henry R.Fox Bourne et de Charles Dilke de l'Aborigenes Protection Society qui devint une alliée de Morel, il se lança dans une campagne de dénonciation des exactions commises au Congo.

Selon Morel, l'EIC n'était nullement un État « civilisateur » et « philanthrope » comme il le prétendait, mais une vaste entreprise privée qui réduisait en esclavage le peuple congolais à des fins économiques. En effet, selon Morel, le Roi avait notamment profité de l'expansion de l'industrie automobile pour rentabiliser sa colonie en faisant travailler les Africains qui se voyaient rudement traiter s'ils n'apportaient pas des quantités suffisantes de caoutchouc (mains coupées, enlèvement de femmes,...) Ces exactions auraient, selon Morel, plus que décimé le pays. Allant jusqu'à affirmer qu'entre 1885 et 1908, le Congo avait perdu 40 % de sa population, il voyait comme cause unique de cette situation déplorable, les activités du Roi. De plus, Morel critiquait l'EIC qui faisait fi des clauses prévues dans l'Acte de Berlin (26 février 1885) qui prévoyait notamment la liberté de commerce dans le bassin du Congo. En outre, la nature même de l'EIC, un État créé de toutes pièces, dirigé par un seul homme, sans la moindre possibilité de contrôle, était insupportable à Morel.

Concrètement, notre homme lança l'une des plus importantes campagnes de sensibilisation qu'ait connu l'Angleterre au XIXe siècle. Il fonda le West African Mail, un journal qui se consacrait de près à la question congolaise, puis, à l'instigation de Sir Roger Casement, la Congo Reform Association le 23 mars 1904.
Cette Association affirmait avoir pour unique but de faire la lumière sur l'affaire congolaise et de pouvoir réparer les maux infligés aux races autochtones du Congo, c'est-à-dire d'entreprendre des réformes politiques dans cette région du monde, de faire cesser les atrocités et de rétablir la liberté de commerce. Elle établit ses activités dans de nombreuses régions d'Angleterre et florissait également à l’étranger : en France, en Allemagne et surtout aux États-Unis. Certaines personnalités belges de l'époque furent en contact avec Morel comme Félicien Cattier de l'Université libre de Bruxelles ou le socialiste Emile Vandervelde. Morel eut une activité considérable s'adressant à quelques milliers de personnes lors de meetings, mais ses moyens de pression les plus importants résidaient dans ses activités de journaliste, dans sa participation au West African Mail ou à des journaux comme le Pall Mall Gazette, le Speaker, etc., et à ses activités d'écrivain.

Il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont King Leopold's Rule in Africa, 1904, Red Rubber, the story of rubber slave trade flourishing on the Congo in the year of Grace 1907(l'histoire du florissant commerce des esclaves du caoutchouc au Congo dans l'an de grâce 1907), 1907). Il parvint ainsi à créer un mouvement mobilisant l'Angleterre entière toutes tendances politiques ou confessionnelles confondues (mis à part les Catholiques). Des auteurs comme Sir Arthur Conan Doyle ou l'Américain Mark Twain participèrent activement à la campagne.

D'abord distant vis-à-vis de la question, le gouvernement britannique s'intéressa davantage à la question, en particulier le secrétaire du Foreign Office, Sir Edward Grey. Ce dernier, privilégiant une reprise du Congo par la Belgique, fut suivi par Morel qui se distança de Grey par la suite affirmant qu’une annexion ne changerait en rien la situation du pays dans la mesure où les entrepreneurs criminels de l'EIC deviendraient des fonctionnaires belges.


Néanmoins, privilégiant cette solution à la crise, le gouvernement britannique fit pression sur l'EIC, mais le Roi Léopold II refusait de céder aux pressions. Longtemps hésitant face à la question, le gouvernement américain du président Theodore Roosevelt se joignit finalement aux Britanniques faisant céder le Souverain de l'EIC. En 1908, le Congo devint alors une colonie belge. Les activités du gouvernement britannique décrurent et la Congo Reform Association fut dissoute en 1913, mais pas le désaccord de Morel vis-à-vis de cette entreprise coloniale qui demeurait. Néanmoins, quelques années avant son décès, il reconnut le bien-fondé des réformes entreprises par la Belgique se disant confiant en l'avenir du Congo.

Edmund Dene Morel s'intéressa aussi à la question marocaine et visita le Nigeria.


Il est aussi célèbre pour ses positions pacifistes durant la Première Guerre mondiale en devenant co-fondateur de l’Union of the democratic Control (UDC) et son opposition à la participation de la Grande-Bretagne au conflit. Après avoir été porté aux nues, il fut haï pour ses positions politiques et même jeté en prison pour avoir tenté de violer la loi qui interdisait d'envoyer sans autorisation des imprimés en pays neutres. Il devint membre libéral du Parlement britannique en 1922 et les co-fondateurs de l'UDC le proposèrent comme candidat au Prix Nobel de la paix.

À travers toute la période coloniale, Morel a été abondamment critiqué par une majorité de Belges. Il a été vu tour à tour comme le propagandiste d'une campagne intéressée, apportant aux Britanniques le prétexte d'une annexion du Congo, puis des intérêts commerciaux britanniques, enfin des intérêts allemands en Afrique centrale. La personnalité de Morel a, et continue à faire couler beaucoup d'encre en Belgique et à l'étranger à travers de nombreux ouvrages.

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Les Pays Guerriers ont fait de nos bourgeois des traîtres envers leurs populations..... et ça continue de nos jours...... car drs ''bozos'' trahissent leurs collectivités pour un job et un peu d'argent et se justifiant qu'ils et qu'elles n'ont pas le choix; qu'il leur faille bien survivre et payer leurs logements .....et le crime continue et s'excuse de s'excuser ...

Les Élites et les bourgeois en majorité souffrent du syndrome d'asperger (insensibilité aux autres) car ils n'ont aucune empathie envers les autres. Ce sont des autisme à l'amour fraternel: et ils sont nombreux ces personnes de nos jours



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Et il y a un DIDIER MOREL qui a écrit un livre sur ''Une formation humaniste - Eléments de formation fondamentale des éducateurs''






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JACQUES MOREL. Humaniste, il le fut plus encore et plus hautement encore par son humanité. Qualité rare, ni plus ni moins répandue dans le monde universitaire qu’ailleurs, parce que les universitaires sont des hommes et ne sont que des hommes. Or, parmi eux, Jacques Morel tranchait par sa bonté. Il illustrait a contrario cette maxime ambiguë de La Rochefoucauld : qu’un sot n’a jamais assez d’étoffe pour être bon. Sans doute serait-il sottement irénique d’en déduire qu’un homme intelligent en a toujours assez pour n’être pas méchant ; mais l’exemple de Jacques Morel pourrait incliner à le croire. Reste que, revers de sa sensibilité délicate et de cette humanité qu’ont connue et appréciée tous ceux qui l’ont approché, il ne manqua pas de souffrir des blessures que le commerce de leurs semblables trop peu semblables inflige aux justes, dont il fut. Il en conçut parfois de l’amertume, que sa bonté savait adoucir et son sourire mettre à distance. Il en conçut rarement de la colère, que sa charité lui faisait immédiatement regretter, quelque justifiée qu’elle fût. Il en conçut de la tristesse, que ni le repli protecteur dans la recherche ni le baume de l’amitié et de l’affection ne calmèrent peut-être avec autant d’efficacité que cette pratique du dévouement éclairé dans laquelle celui qui donne reçoit plus que ceux auxquels il est donné : l’enseignement. On voudrait conclure cet hommage par l’image de l’enseignant et de l’enseignement que donna Jacques Morel à ses élèves, ses étudiants et ses disciples : celle du parfait professeur, ou pour mieux dire (en usant d’un mot malheureusement menacé de désuétude) l’image du merveilleux instituteur des esprits qu’il a laissée à tous ceux qu’il instruisit, depuis l’École Normale Supérieure où il fut longtemps un agrégé répétiteur unanimement admiré, jusqu’à la Sorbonne nouvelle (Paris III) dont il fut l’un des fondateurs et des plus prestigieux maîtres.

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26 février 2009, moi Viny Eden (Régis Girard est mon vrai nom), mon grand-père maternel était un MOREL. Et je suis fier de ce Edmund Dene More, je me reconnais à travers lui.

Maintenant je comprend que dans ma famille il n'y a pas de militaires, et je vomprend un peu mieux ce que je suis et pourquoi je me consacre autant et sans peur à dénoncer tout ce qui n'est pas fraternel.











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