Tous les « marranes » ne furent pas débusqués par les tribunaux catholiques, certains d’entre eux occupèrent des positions de premier plan dans les colonies. Le cas le plus étonnant est sans doute celui de Agustin Morell de Santa Cruz y de Lora. Né en 1694 à Hispaniola, il fut nommé en 1745 évêque de Santa Cruz de la Sierra en Bolivie, puis évêque du Nicaragua en 1749 et enfin évêque de Cuba en 1754. Le scandale de ses origines éclata avec la lecture de son testament après sa mort en 1768. On y trouva la prière commune à tous les Juifs afin que nul ne vienne profaner son cadavre, ainsi que le refus de se faire embaumer alors que c’était la coutume pour les grands personnages à l’époque.
Le médecin d'Hitler était un MOREL
Morell prétendait avoir étudié auprès du bactériologiste Ilya Metchnikov, lauréat du Prix Nobel de médecine ainsi que d’avoir enseigné la médecine dans de prestigieuses universités et parfois s’appelait lui-même professor. Il possédait également des participations significatives dans plusieurs sociétés pharmaceutiques européennes de moyenne importance
Hitler souffrait d’un exanthème et de flatulences lorsque, à l’occasion d’une réception au Berghof près de Berchtesgaden, il rencontra pour la première fois Morell qui lui déclara qu’il pourrait le soigner en moins d’un an. L’épouse de Morell n’approuva pas le fait qu’il accepte de devenir le médecin personnel de Hitler. Morell commença à traiter son patient avec diverses préparations commerciales comprenant notamment une combinaison de vitamines et de bactéries E. coli appelée Multiflor. Hitler sembla commencer à récupérer et Morell finit par devenir membre du cercle intime de ses proches. Il allait en faire partie quasiment jusqu’à la fin de la guerre. Certains historiens ont essayé d’expliquer cette association avec Morell en se basant sur la réputation acquise en Allemagne par Morell dans le traitement de la syphilis combinée avec la crainte (supposée) de Hitler pour cette maladie qu’il associait aux Juifs. D’autres observateurs ont émis des commentaires sur le fait qu’Hitler aurait montré des symptômes visibles de la maladie de Parkinson et de la syphilis, en particulier à la fin de la guerre. Bien qu’il soit retenu dans un camp d’internement américain situé sur le site de l’ancien camp de concentration de Buchenwald et qu’il fût interrogé en raison de sa relative intimité avec Hitler, il ne fut jamais accusé d’aucun crime.
Morell fut sujet à de nombreuses accusations de la part des proches d’Hitler. Plusieurs personnes ont prétendu qu’il lui aurait régulièrement injecté de la morphine sans l’en avertir
Morell aurait utilisé Hitler comme cobaye pour plusieurs drogues qu’il essayait de développer en vue de les vendre,
Hitler souffrait d’un exanthème et de flatulences lorsque, à l’occasion d’une réception au Berghof près de Berchtesgaden, il rencontra pour la première fois Morell qui lui déclara qu’il pourrait le soigner en moins d’un an. L’épouse de Morell n’approuva pas le fait qu’il accepte de devenir le médecin personnel de Hitler. Morell commença à traiter son patient avec diverses préparations commerciales comprenant notamment une combinaison de vitamines et de bactéries E. coli appelée Multiflor. Hitler sembla commencer à récupérer et Morell finit par devenir membre du cercle intime de ses proches. Il allait en faire partie quasiment jusqu’à la fin de la guerre. Certains historiens ont essayé d’expliquer cette association avec Morell en se basant sur la réputation acquise en Allemagne par Morell dans le traitement de la syphilis combinée avec la crainte (supposée) de Hitler pour cette maladie qu’il associait aux Juifs. D’autres observateurs ont émis des commentaires sur le fait qu’Hitler aurait montré des symptômes visibles de la maladie de Parkinson et de la syphilis, en particulier à la fin de la guerre. Bien qu’il soit retenu dans un camp d’internement américain situé sur le site de l’ancien camp de concentration de Buchenwald et qu’il fût interrogé en raison de sa relative intimité avec Hitler, il ne fut jamais accusé d’aucun crime.
Substances administrées à Hitler
Morell avait tenu un journal médical des médicaments, toniques, vitamines et autres substances qu’il avait administrées à Hitler, habituellement par injection ou sous forme de pilules. La plupart étaient des préparations commerciales, certaines de sa propre composition. Comme certains de ces composants sont considérés comme toxiques, beaucoup d’historiens se sont demandé si Morell n’aurait pas été involontairement responsable de la mauvaise santé de son patient. La liste fragmentaire d’ingrédients représentatifs qui figure ci-dessous aurait sans doute paru moins choquante dans les années 1940 :
- Bromure de potassium
- Noix vomique
- Atropine
- Sodium barbitone
- Oxedrine Tartrate
- Camomille
- Testostérone
- Prophénazone
- Caféine
- Belladone
- E. coli
- Dihydroxycodéine
- Sulfamidés
- Cocaïne (par collyre)
- Enzymes
- Vitamines
- Amphétamines
- Méthamphétamines
- Protéines et lipides dérivés de tissus et graisses animales.
Morell fut sujet à de nombreuses accusations de la part des proches d’Hitler. Plusieurs personnes ont prétendu qu’il lui aurait régulièrement injecté de la morphine sans l’en avertir
Morell aurait utilisé Hitler comme cobaye pour plusieurs drogues qu’il essayait de développer en vue de les vendre,
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