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lundi 7 juin 2010

Les ''MOREL''

Tous les « marranes » ne furent pas débusqués par les tribunaux catholiques, certains d’entre eux occupèrent des positions de premier plan dans les colonies. Le cas le plus étonnant est sans doute celui de Agustin Morell de Santa Cruz y de Lora. Né en 1694 à Hispaniola, il fut nommé en 1745 évêque de Santa Cruz de la Sierra en Bolivie, puis évêque du Nicaragua en 1749 et enfin évêque de Cuba en 1754. Le scandale de ses origines éclata avec la lecture de son testament après sa mort en 1768. On y trouva la prière commune à tous les Juifs afin que nul ne vienne profaner son cadavre, ainsi que le refus de se faire embaumer alors que c’était la coutume pour les grands personnages à l’époque.


Le médecin d'Hitler était un MOREL

Morell prétendait avoir étudié auprès du bactériologiste Ilya Metchnikov, lauréat du Prix Nobel de médecine ainsi que d’avoir enseigné la médecine dans de prestigieuses universités et parfois s’appelait lui-même professor. Il possédait également des participations significatives dans plusieurs sociétés pharmaceutiques européennes de moyenne importance

Hitler souffrait d’un exanthème et de flatulences lorsque, à l’occasion d’une réception au Berghof près de Berchtesgaden, il rencontra pour la première fois Morell qui lui déclara qu’il pourrait le soigner en moins d’un an. L’épouse de Morell n’approuva pas le fait qu’il accepte de devenir le médecin personnel de Hitler. Morell commença à traiter son patient avec diverses préparations commerciales comprenant notamment une combinaison de vitamines et de bactéries E. coli appelée Multiflor. Hitler sembla commencer à récupérer et Morell finit par devenir membre du cercle intime de ses proches. Il allait en faire partie quasiment jusqu’à la fin de la guerre. Certains historiens ont essayé d’expliquer cette association avec Morell en se basant sur la réputation acquise en Allemagne par Morell dans le traitement de la syphilis combinée avec la crainte (supposée) de Hitler pour cette maladie qu’il associait aux Juifs. D’autres observateurs ont émis des commentaires sur le fait qu’Hitler aurait montré des symptômes visibles de la maladie de Parkinson et de la syphilis, en particulier à la fin de la guerre. Bien qu’il soit retenu dans un camp d’internement américain situé sur le site de l’ancien camp de concentration de Buchenwald et qu’il fût interrogé en raison de sa relative intimité avec Hitler, il ne fut jamais accusé d’aucun crime.

Substances administrées à Hitler

Morell avait tenu un journal médical des médicaments, toniques, vitamines et autres substances qu’il avait administrées à Hitler, habituellement par injection ou sous forme de pilules. La plupart étaient des préparations commerciales, certaines de sa propre composition. Comme certains de ces composants sont considérés comme toxiques, beaucoup d’historiens se sont demandé si Morell n’aurait pas été involontairement responsable de la mauvaise santé de son patient. La liste fragmentaire d’ingrédients représentatifs qui figure ci-dessous aurait sans doute paru moins choquante dans les années 1940 :

Apparemment, Morell ne confia jamais à Hitler (ou à quelqu’un d’autre) la réelle nature des produits qu’il lui administrait, lui disant seulement que les préparations contenaient diverses vitamines et autres ingrédients naturels. Certains ingrédients furent par la suite confirmés par des médecins auxquels Hitler avait montré des pilules alors qu’ils le traitaient temporairement. Quelques-unes de ces préparations (comme le Glyconorm, un tonifiant populaire en Suisse pour combattre les infections) contenaient certaines formes de tissus animaux tels que placenta, muscle cardiaque, foie et testicules de taureau. Au cours des interrogatoires qu’il subit après la guerre, Morell prétendit qu’un autre médecin avait prescrit de la cocaïne à Hitler et qu’au moins un docteur de sa connaissance lui en avait administré sous forme de collyre à sa demande dans les heures qui avaient suivi l’attentat manqué de peu du 20 juillet 1944. La cocaïne était utilisée de façon habituelle dans les traitements médicaux en Allemagne à cette époque, mais on raconte[évasif] que Morell aurait multiplié le dosage par dix. L’abus de cocaïne en collyre a été associée avec un comportement psychotique, l’hypertension et d’autres symptômes, mais les historiens ont pour la plupart eu tendance à écarter tout effet des médications de Morell sur les décisions prises par Hitler.

Morell fut sujet à de nombreuses accusations de la part des proches d’Hitler. Plusieurs personnes ont prétendu qu’il lui aurait régulièrement injecté de la morphine sans l’en avertir

Morell aurait utilisé Hitler comme cobaye pour plusieurs drogues qu’il essayait de développer en vue de les vendre,






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